Pendant la biennale du Design à Saint-Etienne, l’association de la Cartonnerie a organisé le BEAU (Bureau Éphémère d’Activation Urbaine). Durant cette période, certains Rez-de-chaussées vacants ont été réquisitionnés, avec l’accord des propriétaires, dans le quartier Jacquart. Ces locaux libres et ouverts sur la rue constituaient une formidable occasion d’expérimenter la terre en ville.
Une grande table de travail et des participants plongés dans la matière
Ainsi, j’ai mis au point un atelier ouvert à tous, où les urbains intéressés pouvaient s’essayer aux enduits terre. Ils ont apporté des regards différents et leurs impressions aideront à améliorer le système testé.
Participation d’une artiste de la rue
Le projet, s’il voit un jour le jour, consiste à ouvrir un atelier où les particuliers pourraient réaliser leurs enduits eux-mêmes.
Tout est à leur disposition. Des supports, des outils et des terres de couleur et composition différentes.
La terre noire des crassiers stéphanois
Problème : Il est difficile d’étaler un mortier sur de grandes surfaces verticales. Et en ville, un appartement se transforme vite en champs de bataille le temps du chantier!
Réponse: Le principe est d’étaler du mortier horizontalement, sur des petites surfaces. Le chantier se déroule en atelier et les cadres, une fois secs, sont assemblés dans les appartements au fur et à mesure de leur production, sans désordre à l’intérieur du logis.
La découverte d’un lissage parfait
Le travail avec les pigments
L’assemblage des éléments
Le premier mur assemblé, véritable œuvre collective qui illustre les multiples possibilités du matériaux
