La terre possède un atout considérable, elle contient naturellement les grains et le liant.
Dans le monde de la construction écologique, on s’interroge sur les matériaux que l’on utilise ; leur provenance, l’impact sur l’environnement de leur transformation et l’énergie utilisée, leur fin de vie et les déchets produits.
Je me souviens des premiers enduits terre que j’ai réalisés dans le cadre d’un stage en entreprise. Les proportions du mélange étaient de 3 volumes de sable pour 1 de terre. Ma réflexion fut la suivante : Pourquoi ne l’appelait-on pas un enduit sable, puisqu’il en était le matériau principal?! Effectivement, la terre locale utilisée était trop argileuse pour la technique employée (les enduits) ; il était nécessaire d’ajouter du « squelette » au mélange afin d’éviter des fissurations dues à un retrait au séchage.
Mais d’où vient ce sable? Quel sont les conséquences de son extraction? Ce reportage devrait interpeller tous les professionnels du grain.
En ce qui concerne la construction en terre, qui semble être une alternative à la raréfaction du sable est des granulats « propres », il est important de rappeler que les techniques employées sont plus efficaces lorsqu’elles sont adaptées aux caractéristiques des terre locales. Bauge, torchis, adobe lorsque la terre est très argileuse, pisé, BTC, enduits, si les grains sont présents dans des proportions plus importantes.
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